GRANDE LOGE INDEPENDANTE DE FRANCE
/ Les cahiers bleus
de la Grande Loge Indépendante de France
La Grande Loge Indépendante de France a souhaité mettre à disposition de ses membres et des autres personnes intéressées par nos communications des textes de réflexion ou d’opportunité produits en son sein et agréés par son Comité de lecture.
Ces textes sont publiés sous sa responsabilité.
Dans le cas de textes écrits par des personnes non membres mais retenus en raison de leur intérêt culturel ou maçonnique, cela sera signalé ; ils seront publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.
Ces textes portent la marque éditoriale Les Cahiers Bleus de la Grande Loge Indépendante de France©.
Ils sont numérotés dans l’ordre chronologique de leur parution et figurent, en succession dans un sommaire mis à jour chaque fois qu’un nouveau titre est offert à la lecture.
Le Comité de lecture espère que Les Cahiers Bleus de la Grande Loge Indépendante de France© rencontreront l’intérêt de leurs lecteurs ; il reste ouvert à recueillir toute suggestion de leur part.
Le Comité de lecture de la Grande Loge Indépendante de France.
• La Fête du renouvellement de l'Ordre
• Le Rite Français
• Si Versailles maçonnique m'était conté
• La Fête chez les Francs-maçons
• La notion d'architecte en Franc-maçonnerie
• La Bible, source invariable de la Franc-maçonnerie de Tradition
• L’élection, un phénomène d’émergence spirituelle
• Maçonnerie intemporelle et présence au monde
• L'Initiation maçonnique : trois fonctions en une
• L'honneur chez les Francs-maçons
• La GLIF et l'esprit de la guilde des métiers
• Les spécificités de la G.L.I.F
• Le Rite Ecossais d'Ecosse (REE)
• L'émotion : source d'initiation ou foyer de contre initiation
• À quoi sert encore aujourd’hui une société initiatique comme la Franc-maçonnerie ?
• Regard sur la notion de liberté du maçon
• Peut-on maçonner sans travailler ?
• La Loge maçonnique... centre de l'union ou de la désunion ?
• Y a-t-il une culture optimale de Loge ?
• Non, la période actuelle n’explique pas tout !
• La Loge maçonnique est-elle toujours comprise comme une communauté de travail ?
• L’esprit de la Maçonnerie traditionnelle
• Le secret maçonnique : Secret de métier ? secret de société ? société secrète ?
• La Franc-maçonnerie est-elle une philosophie pour marcher à l’endroit
• Vous avez dit : « Faire des progrès en Franc-maçonnerie » ?
• Que sont réellement « les mystères et privilèges » de l’honorable société de la Franc-maçonnerie ?
• Promenade dans les Arts Libéraux et Sciences Libérales (1) : La Grammaire.
• Les Arts Libéraux et Sciences Libérales (2) : L’Arithmétique.
• Que viennent-ils chercher en Loge ?
• Le Rite Ecossais Ancien etr Accepté 1802
• Grandeur d'établissement, respect d'établissement; Grandeur naturelle, estime naturelle.
• La Franc-maçonnerie : un chemin de confiance contre l’incertain.
• Le degré de Maître Maçon : une énigme et un mystère.
• Le Franc-maçon, un infini entre deux infinis.
• Être Franc-maçon : un devoir de perfectionnement de soi qui conduit au bonheur.
Le Rite Emulation
La transmission initiatique par le cœur
Le Rite Emulation est en fait un Rite Anglais d’un style particulier, dit « Emulation » car il a été mis au point, en 1823, après la fusion des deux Grandes Loges historiques anglaises, en 1813, par les soins de la Loge éponyme, devenue loge d’instruction, sous le nom « Emulation Lodge of Improvement ». Ce Rite vise à une mise en ordre personnelle au travers du respect absolu du rituel (mots et gestuelle) appris par cœur.
Le Rite Écossais Rectifié et sa fondation
La Fête du Renouvellement de l’Ordre.
Le Rite Écossais Rectifié est le support spirituel et initiatique du Régime éponyme. Composé, en toute originalité à partie de trois bases : le Rite Français, la doctrine de Martinez de Pasqually – doctrine du système paramaçonnique Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coêns de l’Univers – et de la Stricte Observance – système chevaleresque allemand –, il se compose de deux Classes délivrant chacune une initiation distincte : maçonnique en quatre grades et chevaleresque en deux grades. La Fête du Renouvellement de l’Ordre, qui doit être célébrée chaque année, est l’occasion de rappeler la date de la création de ce Rite : 6 novembre 1778.
Le Rite Français
La Franc-maçonnerie spéculative est venue s’implanter en France par des Maçons Anglais vers 1725 et Écossais probablement bien antérieurement vers la fin du XVIIe siècle. Le Rite dit Français a conservé dans ses grandes lignes cette Maçonnerie historique ; on peut donc dire qu’il est authentiquement le Rite natif de la première Franc-maçonnerie. Tant par sa terminologie rituelle que par ses cérémonies, il représente ce qu’était la France élégante et bienheureuse du XVIIIe siècle
Si Versailles maçonnique m'était conté
Le XVIIIe siècle a été foisonnant de loges et de pratiques maçonniques. Versailles, le château, la cour, comme toutes les autres cours royales ou impériales du siècle, ont accueilli nombre de Francs-maçons, parmi lesquels se vécurent des moments heureux et parfois aussi tragiques avec les soubresauts de la fin de l’Ancien Régime.
La notion d'architecte en Franc-maçonnerie
Ce cahier offre une vision de la maçonnerie régulière, sur un sujet capital, trop souvent brouillé voir laïcisés par d’autres obédiences. Il aide à clarifier, pour le lecteur, la position de la GLIF, sans ambiguïté.
Il montre la complémentarité entre la référence au Grand Architecte, et l’œuvre du Maçon au service de sa création, par la maitrise des trois buts fondamentaux, par Dieu à lui assignés, La Connaissance, La Sagesse, et l’Action.
La Bible, source invariable de la Franc-maçonnerie de Tradition
La Bible, aussi appelée en Franc-maçonnerie « Volume de la Sainte Loi », ou plus récemment « Volume de la Loi Sacrée », est la base fondamentale de la Franc-maçonnerie de Tradition. Mais pourquoi cela, dans notre société qui n’autorise aucun débat religieux en Loge pour ne pas risquer de perturber l’union fraternelle ? Le Cahier Bleu n° 9, accessible à tous, apporte des réponses pour la compréhension du rôle central que la Bible joue depuis des temps anciens dans la conscience des membres de la Confrérie des Maçons. Ce nouveau numéro des Cahiers Bleus apporte en outre une vision originale et nouvelle des premiers actes créateurs du monde, qui donnent du sens à la geste du métier des bâtisseurs.
Pourquoi l'initiation ?
Ce nouveau numéro des Cahiers Bleus poursuit la réflexion sur l’impact des premiers actes créateurs du monde, qui donnent du sens à la geste du métier des bâtisseurs et à son ésotérisme. L’initiation est la clé des mystères des sociétés secrètes à vocation spirituelle. Mais quelle en est l’origine, sa justification, sa légitimité ? Le Cahier Bleu n° 9, accessible à tous publics, apporte des pistes pour la compréhension du rôle fascinant que l’initiation joue depuis des temps anciens dans la conscience des membres de la Confrérie des Maçons.
L’élection, un phénomène d’émergence spirituelle
Ce cahier fait suite aux deux premiers parus dans Les Cahiers Bleus de janvier et mars 2017, qu’il complète, lesquels traitent respectivement « n° 9 - La Bible Source invariable de la Franc-maçonnerie de Tradition. » et « n° 10 - Pourquoi l’initiation ? » Il sera utile de s’y référer pour avoir une vision complète des interdépendances entre ces trois sujets.
L’article se penche sur l'initiation, pour s’interroger si, au-delà d’une simple transformation de l’être intérieur, elle peut produire un réel effet d’émergence d’un nouvel état spirituel, quand elle est comprise et vécue en esprit et en actes.
L'Engagement du Franc-Maçon
Ce Cahier permet aux Frères de réfléchir, sur leurs dispositions et comportements, et pour les autres, de cerner la motivation d’un homme à devenir Franc-Maçon autre que la recherche de buts profanes tels que le sectarisme, l’affairisme, l'insatisfaction psychique ou même le simple appétit cérébral.
Maçonnerie intemporelle et présence au monde
Il n’est pas rare d’entendre s’interroger sur la place de la Franc-maçonnerie de tradition dans le monde contemporain. Et cela d’autant que nous vivons dans un environnement qui regorge de toutes formes de « voies de sagesse », de « spiritualités de proximité ou exotiques », de méthodes en tout genre de « développement personnel », et de formes variées de substitution des religions. Ce n° 13 des Cahiers Bleus interroge ce qui fait que la Maçonnerie régulière et traditionnelle reste dans le charivari des temps une forme
L'Initiation maçonnique : trois fonctions en une
Ce n° 15 des Cahiers Bleus traite des fonctions parfois mal perçues de l’initiation maçonnique : Remémoration, Science et Art. L’expérience de l’étude et de la pratique de la Franc-maçonnerie conduit à découvrir que ces caractéristiques sont en fait des fonctions et qu’elles constituent en réalité une seule et même fonction, celle de faire progresser, en fonction du temps, la conscience spirituelle, productrice de lumière intérieure et d’amour fraternel.
Initiation ou information ?
Nous vivons une époque, d’ailleurs depuis déjà plus d’une décennie, où nous sommes conditionnés par l’envahissement du monde de l’information. Les informations déferlent en raz-de-marée dans nos smartphones, ordinateurs, radios, journaux écrits ou électroniques. Or conditionnés par le matraquage « informationnel » du monde profane, nombre de Frères confondent « Information », qu’ils viennent chercher en Loge, avec « Initiation » qui est de leur ressort. L’initiation ne peut résulter que d’un travail intérieur, personnel, ininterrompu, sur la base des éléments ésotériques communiqués par la Loge.
L'honneur chez les Francs-maçons
L’honneur est la qualité de l’homme qui se présente pour être reçu dans la Confrérie des Maçons. Cette exigence est double ; elle affirme que 1) seuls des hommes d’honneur peuvent être reçus Maçons (ce qu’exigeaient déjà tous les Anciens Devoirs du Métier). Cette qualité permet de distinguer le Maçon dans les sociétés humaines et … qu’elle doit le rester, pour en conserver le titre et l’appartenance à la Confrérie.
C’est là une marque caractéristique des Maçons au travail dans leurs Loges sous les auspices de la Grande Loge Indépendante de France, à laquelle il est porté une grande attention.
Cette nouvelle livraison n° 17 des Cahiers Bleus développe cette éthique sans laquelle il ne peut y avoir de véritables Maçons dans des Loges de Tradition et les risques pour le Confrère et la Confrérie du Métier quand l’honneur se perd, vaincu par des sentiments et des agissements moins nobles.
La GLIF et l'esprit de la guilde des métiers
La Grande Loge Indépendante de France est-elle une « obédience » comme les autres Grandes Loges, ou une sorte de « guilde » de Loges ? Quelle différence de fond ou d’esprit y a-t-il entre ces deux acceptions ?
La livraison n° 18 des Cahiers Bleus tente d’y apporter un éclaircissement en se basant sur l’esprit de la fondation de la G.L.I.F. et sur l’histoire de la « Ligue hanséatique » avec laquelle la Franc-maçonnerie, tout au moins en ce qui concerne son histoire et son évolution, présente des caractères similaires, dont il paraît prudent de tenir compte.
Les spécificités de la G.L.I.F.
Avoir une identité propre et distinctive dans le paysage maçonnique français est une gageure, hormis celle des grandes organisations historiques soit d’obédience sociétales soit d’obédience anglaise, tant la diversité et les dérives, l’irrégularité et les structures auto-personnalisées sont légions et foisonnent. Or la Grande Loge Indépendante de France n’est soumise ni à la contrainte de production de projets de lois ou de suggestions de questions sociétales ou politiques obligatoires à l’étude des loges, ni au syndrome de « l’auberge espagnole du ‘maçon libre dans sa Loge libre’ », ni à l’égo de ses fondateurs, ni à l’imperium maçonnique britannique qui exclut hors de son club même les loges qui travaillent dans la plus parfaite régularité.
Elle s’honore humblement d’être en esprit une Confrérie du métier de Maçon, certes spéculative, mais fidèle à ses origines et aux canons de la régularité des pratiques et de la Tradition immémoriale transmise. Elle est ainsi dans un « ailleurs » aussi proche que possible de ses sources. Le Cahier Bleu n° 19 expose ses principales spécificités qui caractérisent son originalité dans le paysage maçonnique français : la régularité d’origine, l’esprit de fraternité de chantier, les Obligations des Frères et Loges librement consenties, le fonctionnement des Loges, l’organisation originale des rites, les ressources de la Grande Loge à disposition des Loges.
Le Rite Ecossais d'Ecosse (REE)
Les loges maçonniques écossaises sont les plus anciennes apparues avant même la formation de la première Grande Loge de Londres en 1717. Le cahier N° 20 présente le Rite Ecossais d’Ecosse dans son originalité et son ancienneté.
Le cœur du Rite est la cérémonie, dont le déroulement est privilégié. C’est un Rite exigeant qui transforme ses Frères en véritables initiés par le travail sur le cœur et la mémoire. Interprétation spiritualisée des méthodes opératives, chaque Maçon constitue une pierre tombée du Temple, il n’y a pas destruction de ce dernier, mais une restauration en réinsérant dans celui-ci chaque pierre qui est tombée.
L'émotion : source d'initiation ou foyer de contre initiation
Les avatars de la société profane : spectacle, séduction et exhibition de soi, entraînent le recours à l’émotion comme une quasi normalité de communication. Risquent-ils de pénétrer dans la Franc-maçonnerie ? Qu’en deviendrait-il de la démarche initiatique ? La livraison n° 22 de la série des Cahiers Bleus étudie ce danger et propose un antidote contre le risque de profanation du Temple.
À quoi sert encore aujourd’hui une société initiatique comme la Franc-maçonnerie ?
Malgré les progrès énormes de ces derniers siècles, la science n’apporte d’explications que sur les processus de la nature et jamais sur le fond, encore moins sur le fond du fond
C’est dans ce besoin qu’interviennent les sociétés initiatiques, Toutes visent au même but : expliquer par le moyen particulier de l’initiation les mystères du monde, de son origine et de sa destination.
C’est pourquoi, en tant que société initiatique, la Franc-maçonnerie en général, et la Grande Loge Indépendante de France, par la séparation du spirituel et du matériel dans son organisation, et par l’esprit de sa constitution, a une utilité certaine aujourd’hui, comme elle l’a eu hier, et continuera de l’avoir demain pour tous ceux qui aspirent à élever leur être dans des foyers où règnent la paix et l’harmonie entre les hommes.
Regard sur la notion de liberté du maçon
L’entrée en Franc-maçonnerie relève d’une démarche de pleine liberté ; et cela ne cesse d’être répété tout au long des cérémonies de réception et d’avancement qui constituent la construction initiatique du Maçon. Mais l’initiation confère elle-même une forme de liberté. Est-ce la même que celle de tout être humain ?
Le Cahier Bleu n° 24 explore cet important sujet, à la faveur de deux approches différentes, la spiritualité et la philosophie, que la liberté des Maçons sublime en faisant, par une approche propre à la démarche initiatique, une synthèse qui aurait paru paraître impossible.
Peut-on maçonner sans travailler ?
La Loge est un lieu de travail collectif ou individuelle pour faire des progrès en Maçonnerie et produire des effets initiatiques. Mais de quel sorte travail s’agit-il ? La question se pose sous nos contrées de manière différente qu’elle le serait en pays anglo-saxon, et plus particulièrement en Angleterre, où est née la Franc-maçonnerie moderne, dite « spéculative ». Cette nouvelle livraison de Cahier Bleu introduit une réflexion sur la notion de travail maçonnique.
Loge maçonnique, centre de l'union ou de la désunion ?
La vingt-sixième livraison des Cahiers Bleus porte un titre quelque peu provocateur : La Loge maçonnique : centre de l’union ou … de la désunion ? Et pourtant, quelle loge peut se prévaloir d’être, dans la durée, un « centre de l’union », but de la Franc-maçonnerie pour réunir des personnalités différentes les unes des autres, une microsociété en quelle que sorte, Frères unis par le lien initiatique particulier de l’ésotérisme maçonnique ? Ce n° 26 explore les raisons de fond qui, de l’union peuvent conduire, si l’on n’y prend garde, à la désunion. Un véritable renversement de raison d’être. Car la Franc-maçonnerie n’a pas été faite pour un tel contre-exemple…
Y a-t-il une culture optimale de Loge ?
Le mot « culture » est largement polysémique. La culture va des aspects les plus matériels aux concepts les plus abstraits caractérisant un groupe. Si la culture est difficile à cerner directement, en revanche les pratiques concrètes qu’elle engendre sont facilement observables, et de là, il devient possible de remonter à la source qui les engendre.
Le Cahier Bleu n° 27 examine une méthode qui, applicable dans le domaine maçonnique, ouvre une piste pour s’interroger s’il existe une culture optimale de Loge.
Non, la période actuelle n’explique pas tout !
La Grande Loge Indépendante de Franc est vigilante face aux risques que représente le choc pandémique sur la vie des Loges travaillant sous ses auspices. Car la Franc-maçonnerie n’a pas, dans les temps actuels, la vie facile. En particulier la forme cérémonielle de ses réunions est fortement atteinte. Et les réunions en visio-conférences, cependant fortement recommandées pour ne pas laisser le lien entre les Frères s’affaiblir, ne peuvent produire l’esprit nécessaire à la diffusion initiatique des Tenues rituellement ouvertes.
La livraison n° 28 de la série des Cahiers Bleus encourage les Frères à rester fermes dans leur foi maçonnique pour résister aux forces centrifuges qui sourdent de partout pour revenir dès que possible aux formes cérémonielles indissociables de l’initiation maçonnique.
La Loge maçonnique est-elle toujours comprise comme une communauté de travail ?
Les loges opératives étaient des communautés de travail. Un objectif unique : bâtir un édifice commandé par un client ; des objectifs individuels pour chaque ouvrier : chercher la perfection de sa compétence, non pour lui mais pour les autres et pour la gloire de l’édifice, dont il ne verrait probablement pas l’aboutissement.
Le Cahier Bleu n° 29 fait appel à l’analogie pour voir si la loge Maçonnique spéculative reste toujours dans sa raison d’être et ouvre quelques propositions de pistes pour y revenir, si d’aventure certaines s’en seraient écartées.
L’esprit de la Maçonnerie traditionnelle.
Peut-on parler d’un esprit de la Maçonnerie ? Il y a tant de rites cérémoniels et tant de divergences de conception des formes et du fond de la Maçonnerie que cette question pourrait paraître oiseuse.
Le trentième Cahier Bleu de la Grande Loge Indépendante de France tente une approche soulignant le fond commun de l’esprit des différents rites de la Maçonnerie traditionnelle, et des perspectives spirituelles complètes que chacun d’eux réserve à ses initiés … s’ils vont jusqu’au bout.
Le secret maçonnique ?
Le secret maçonnique est, depuis l’origine, une source abondante de suppositions les plus variées, souvent génératrices de méfiance, voire d’anathèmes sur la société fraternelle et initiatique de la Franc-maçonnerie. Le serment de n’en rien dévoiler nourrit les fantasmes. Le Cahier Bleu n° 31 souligne que, loin d’enfermer celui qui le reçoit dans un carcan contraignant de sujétion, le secret maçonnique est une clé qui permet à ceux qui se prêtent à l’expérience initiatique d’ouvrir des portes personnelles de liberté intérieure et de progrès moral et spirituel.
La Franc-maçonnerie est-elle une philosophie pour marcher à l’endroit ?
Qu’est-ce au fond une philosophie ? Qu’est-ce au fond que la Franc-maçonnerie ?
Le Cahier Bleu n° 32 tente une approche de ces questions et interroge les voies et moyens pour que la Franc-maçonnerie soit utile à ceux qui la pratiquent dans un esprit d’initiés pour « marcher droit dans le monde ».
Vous avez dit : « Faire des progrès en Franc-maçonnerie » ?
L’histoire de la Franc-maçonnerie en France, depuis ses origines jusqu’aux temps présents, est jalonnée de crises et de scissions. On dénombrerait actuellement en France au moins 150 obédiences … dénombrables.
Par quelle fatalité ce processus d’émiettement continue-t-il à frapper les loges et les Frères, jusqu’à empêcher l’esprit de fraternité de régner et de le voir remplacer régulièrement par l’esprit de division, souvent pour des seuls pulsions d’egos ou de recherche de places ? Comment espérer dans ce contexte destructeur « faire des progrès en Franc-maçonnerie » comme le recommandent tous les rites ?
Le Cahier Bleu n° 33 en analyse les causes et exprime l’espérance que le noyau de Maçons fidèles tienne bon dans les situations de crise ou limites qui visent à dévoyer la Franc-maçonnerie.
Silence ! On s'initie...
Le silence est l’un des thèmes favoris de réflexion et de « planches » parmi les Maçons. On peut le comprendre. Et pourtant, le silence ne signifie pas toujours la même chose, entre autres dans l’espace initiatique de la loge. Ce numéro 34 des Cahiers Bleus explore les différentes natures et degrés de silence auxquels tout cherchant peut aspirer à franchir pour élever son être.
Que sont réellement « les mystères et privilèges » de l’honorable société de la Franc-maçonnerie ?
Le nouveau Cahier Bleu n° 35 pose la double question des « mystères et privilèges » ainsi que celle de l’honorabilité de la Franc-maçonnerie. Il est utile d’y revenir pour chasser toute mauvaise interprétation, s’en servir pour en parler aux candidats, et rétablir la réalité sur ce que sont réellement ces sujets importants.
Promenade dans les Arts Libéraux et Sciences Libérales (1) : La Grammaire.
Les deux plus antiques Anciens Devoirs connus, les célèbres manuscrits régulateurs de la Maçonnerie, alors opérative, le Regius (env. 1390) et le Cooke (env. 1400-1401), insistent sur la nécessité pour les pratiquants du « métier de Maçonnerie », de s’instruire dans les arts libéraux. Ils en font même une obligation pour les Maçons. Ils sont au nombre de sept, dans l’ordre convenu : la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, puis la Musique, la Géométrie, l’Astronomie et l’Arithmétique.
On peut s’interroger en quoi cette encyclopédie (pour l’époque) était utile pour pratiquer le Métier de Maçonnerie et l’Art de mémoire indiqué dans les Statuts Shaw (1598). La G.L.I.F. commence une série d’études sur ce sujet, en commençant par le premier art libéral du Trivium, la Grammaire.
Promenade dans les Arts Libéraux et Sciences Libérales (2) : L'arithmétique.
L’arithmétique est la première des quatre sciences du Quadrivium dans les Arts et Sciences Libérales. Leur étude fut préconisée aux Maçons opératifs par les plus Anciens Devoirs. Pourquoi encore aujourd’hui la préconiser aux Maçons spéculatifs ?
Le Cahier Bleu n° 39 nus révèle les rapports entre « nombre » et « chiffre » et les liens utiles qui lient ésotérisme maçonnique et « unité ».
Que viennent-ils chercher en Loges ?
« Que venons-nous faire enloge ? » En voilà une question que tout Maçon doit se poser, et s’il ne se la pose pas, les instructions sont là pour la lui rappeler. La réponse porte en elle quatre leçons ; Le Cahier Bleu n° 40 nous engage dans cette réflexion, importante pour que puisse se produire les effets bénéfiques de l’initiation.
Le Rite Ecossais Ancien et Accepté 1802
L’origine du Rite Écossais Ancien et Accepté est réputée remonter aux émigrés écossais réfugiés en France sous le règne de Louis XIII. Mais que dire de sa variété dite « 1802 » ?
Le Cahier Bleu n° 41 nous éclaire sur la richesse initiatique de sa particularité et sur son caractère « johannique » qui en constitue la marque.
Grandeur d’établissement, respect d’établissement ; Grandeur naturelle, estime naturelle.
Le Cahier Bleu n° 42 examine la question de savoir si l’homme Maçon est capable de faire la différence entre l’estime qu’il peut porter à un titulaire d’une charge élective et le respect qu’il doit à la charge. Et de peser les conséquences toujours fâcheuses qu’il y aurait à faire la confusion entre l’institution, à tous niveaux, et les personnes qui l’incarnent.
Ce sujet fait penser à des écrits de Blaise Pascal, intitulée « Grandeur d’établissement – respect d’établissement », où l’auteur cherche précisément à résoudre ce dilemme en distinguant institutions et personnalités chargées de les incarner et de les animer.
La Franc-maçonnerie : un chemin de confiance contre l’incertain.
L’incertain est consubstantiel à la vie. La vie est un cheminement dans et vers l’incertain, sinon elle ne serait pas, comme l’affirme la citation en introduction. Chacun, qui ouvre les yeux le matin et commence sa journée par mettre un pied devant l’autre, même si ce n’est pas pour sortir dans le vaste monde, sent, sait et imagine que c’est dans l’incertain qu’il va s’aventurer. Sauf à accepter une forme de vie qui le fait végéter à la surface de la terre ; et encore, car l’incertain est partout dans le temps et l’espace …
que peut donc nous apporter la Franc-maçonnerie dans ce monde de l’incertain, donc de l’angoisse, des ténèbres ou de son ignorance délibérée ? Justement la vertu de deux lumières : le Rite et le Temple, un modèle de pensée de référence !
Le degré de Maître Maçon : une énigme et un mystère.
Le degré de Maître Maçon est à la fois :
Une énigme :
L’on ne sait avec précision quand il a été officiellement intégré dans le rituel maçonnique qui ne comportait, presque jusque dans la fin des années 1740, que deux degrés : Appren* Maçon (en anglais « Entered Apprentice »), et Compagnon du Métier (en anglais « Fellow of the Craft»).
Un mystère :
On ne comprend pas bien pourquoi la Franc-maçonnerie spéculative a donné la sublimité (retenons ce mot de son processus d’iniation à une dramaturgie, étrange et étrangère à l’esprit et aux contenus des deux degrés cités. Jusque-là la Maçonnerie avait été conçue, simplement, sur le modèle des clubs britanniques pour rassembler des « honnêtes hommes » en désir de perfectionnement, destinés à créer un tissu de gens bien sous tous rapports, « unis par les mêmes principes et les mêmes pratiques ».
Le Franc-maçon, un infini entre deux infinis.
Cahier Bleu n°45 - La spiritualité commence là où finit la finitude humaine et où la conscience du sensible et de la rationalité se heurte à ses bornes.
Un texte du philosophe Emmanuel Kant offre un rapprochement saisissant avec la pensée maçonnique, quand elle s’affranchit des limites de la simple convivialité sociale. La fraternité prend alors tout son sens d’une aventure individuelle et aussi collective dans l’infini de l’être, placé lui-même entre deux infinis.
Cahier Bleu n° 46 : Morale et Éthique
L’écrivain Albert Camus, disparu accidentellement, et trop tôt pour compenser par sa pensée l’intellectualisme totalitaire débridé qui régnait alors, est resté dans les mémoires, entre autres, pour avoir écrit cette célèbre sentence : « un homme, ça s’empêche ! ».
Cet appel à la morale conduit à se poser la question : « Au fait, qu’est-ce qui fait qu’un Franc-maçon s’empêcherait, et sur quoi ? »
Cahier Bleu n° 47 : Être Franc-maçon : un devoir de perfectionnement de soi qui conduit au bonheur.
La première notion que perçoit le nouvel initié Apprenti Franc-maçon à l’issue de sa cérémonie traditionnelle d’admission, c’est que son devoir, durant tout le cheminement des degrés de l’initiation, sera le perfectionnement de soi. Tous les rites et instructions incitent au perfectionnement de soi.
Le texte passe successivement en revue :
- Le contexte historique d’illumination de l’esprit.
- La reprise par la Franc-maçonnerie d’un idéal du XVIIe siècle.
- Le modèle du projet humaniste : l’organisation et l’esprit des grands chantiers.
- Les composantes du perfectionnement de soi et leurs vertus.
- « Mon but n’est pas d’être meilleur que d’autres,
- mais d’être meilleur que je l’ai été. »
Le recueil des 22 premiers Cahiers bleus est disponible !
Le #1 "Les Cahiers Bleus" de la Grande Loge Indépendante de France est disponible sur commande.
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